Reine d'Afrique


Un journaliste français, spécialiste de l'Afrique vient de consacrer une enquête, un ouvrage "plein de révélations [qui] offre une vue imprenable sur les « first ladies » du continent noir". Dans la dite enquête, le génie (c'est vrai quoi comment ils font pour être spécialistes de 54 états, 6% de la surface terrestre, plus d'1.1 milliards d'habitants? #sigh), Vincent Hugeux "retrace un visage surprenant des deux (2) dernières premières dames du Sénégal, Viviane Wade et Mariéme Faye Sall". Une information que de nombreux médias en ligne, (bon, ils ne se triturent pas trop les méninges), ont reprise. Un site africain relaie ainsi les extraits d'un entretien que le spécialiste de l'Afrique a eu sur "Les voix du monde". 


Il révèle que Madame Viviane Wade a de l'influence sur Abdoulaye.  Elle "a été pour le vieil Abdoulaye Wade cette avocate brillante, visionnaire et parfois déroutante, elle a été cantinière, banquière, infirmière, femme, épouse, sœur, tout ce que vous voulez".  L'article continue de relayer les extraits de l'entretien sur "Les voix du monde". Place cette fois à la nouvelle première dame,  et #scoop, il nous apprend que "cette néophyte, cette nouvelle venue sur l'échiquier des première dames (...) incarne à la fois une forme de tradition et une modernité inédite au Sénégal". Nous apprenons ainsi, que la première dame du moment "est une Sénégalaise de pure souche, qui est noire de la peau et qui est musulmane de confession et d'ailleurs très dévote".#persojovèporemarkékélétènoire! L'article fort instructif du reste, révèle encore, "elle est la preuve que le statut de premières dames est en train de s'africaniser, ce qui est une sorte de nécessité historique et d'évidence".
Les premières dames sénégalaises, passée ou présente ne sont pas les seuls objets de l'enquête du génie-journaliste-écrivain. Dans son livre-enquête, il a fait des révélations et raconté des anecdotes aussi croustillants les uns que les autres sur le monde fabuleux d'autres premières dames, Simone, Dominique, Chantou, Sylvia, Constancia, Chantal, Grace. 
Le génie Hugeux en raconte des choses sur le site de "La voix du monde" et dans son Roman vrai, la couverture duquel figure une carte du contient noire, qu'écrase littéralement un joli escarpin, illustration parfaite du "réel rôle politique" de ces premières dames "sur l’échiquier national". Il est vrai qu’une première dame, elle ne sert  pas seulement à meubler les salons des réceptions et visites officielles.  Ces bonnes dames sont engagées. Dans le sillage de leurs augustes époux, elles font des bonnes œuvres à travers des fondations qu’elles mettent en place en général, une fois installées aux palais. Elles viennent en appoint, si elles ne les supplantent pas, aux départements en charge de la solidarité, de l'enfance, de la santé, de la distribution de moustiquaires, du don de lait, des "arbres de Noel",  des fournitures scolaires, de l’éducation, des femmes enceintes, des femmes allaitantes, des toutes petits, des plus grands. Bref, ces pauvres bonnes dames ont vraiment du pain sur la planche. Ces reines d'Afrique sont toujours au cœur des préoccupations de l’Etat et des populations, même si leur garde robe ou leurs excentricités  font  parfois débat. 
                                                                                            

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